Voici la 72e publication offerte dans le cadre des 75 jours confinés des Editions L’Epitoge. Il s’agit d’un extrait du quatrième livre de nos Editions dans la collection Histoire(s) du Droit, publiée depuis 2013 et ayant commencé par la mise en avant d’un face à face doctrinal à travers deux maîtres du droit public : Léon Duguit & Maurice Hauriou.
L’extrait choisi est celui de l’article de Mme Clothilde BLANCHON consacré à Jaurès & l’Ecole de la République et publié dans l’ouvrage Jean Jaurès & le(s) Droit(s).
Volume IV :
Jean Jaurès
& le(s) droit(s)
Ouvrage collectif sous la direction de
Mathieu Touzeil-Divina, Clothilde Combes
Delphine Espagno-Abadie & Julia Schmitz
– Nombre de pages : 232
– Sortie : mars 2020
– Prix : 33 €
– ISBN / EAN : 979-10-92684-44-5
/ 9791092684445
– ISSN : 2272-2963
Jaurès
& l’école de la République
Clothilde Blanchon
Maître de conférences en droit public,
Université Toulouse 1 Capitole
Institut Maurice Hauriou, Clud, Lm-Dp
« On n’est occupé, depuis plusieurs semaines, qu’à réformer le baccalauréat. […] Il n’est pas démontré que le baccalauréat nouveau modèle fonctionne ; car […] quelques-unes des innovations adoptées se heurteront, dans la pratique, à des résistances sérieuses[1] ». Les mots ne sont pas de Jean-Michel Blanquer, faisant, il y a quelques mois sa rentrée, mais de Jean Jaurès, il y a près de 130 ans. Déjà, la prise en compte de ce que l’on nomme aujourd’hui le « contrôle continu » faisait débat. La question tournait notamment autour de la prise en considération du livret scolaire, que Jaurès acceptait volontiers dès lors qu’il s’agissait de rattraper un étudiant, et non de le rétrograder, et sous réserve que l’examen final reste le principal par rapport au contrôle continu. « Il faut donc que le livret scolaire soit un ami et qu’il ne puisse jamais devenir un ennemi », affirmait-il[2]. Cette bienveillance ne rimait pas avec laxisme, puisqu’il s’opposait par ailleurs à ce que les notes d’écrits soient conservées en cas d’échec ensuite aux épreuves orales[3], le baccalauréat étant alors pour tous un examen en deux parties, des épreuves écrites d’admissibilité, et ensuite, des épreuves orales d’admission. Mais le cœur du débat résidait sur la prise en compte du contrôle continu, sur la possible « combinaison d’un examen et d’un certificat d’études[4] » selon les termes alors usités. Déjà, la question de l’objectivité était relevée, avec à l’époque, une crainte des cléricaux que les bacheliers des « écoles libres » se voient lésés. Jaurès arguait alors de l’indépendance des universitaires, qui président aujourd’hui encore les jurys de baccalauréat, en tenant compte, au besoin du livret scolaire. Jaurès aurait-il alors perçu avant les autres certaines problématiques qui nous taraudent encore aujourd’hui ? Sa pensée, si souvent citée, est-elle toujours bien comprise ? Ses écrits sur l’éducation sont multiples, et peinent à être intégralement recensés[5]. Comment alors condenser la pensée jaurésienne sur ce si vaste sujet ?
On peut dire que tous ses écrits sur l’éducation se trouvent traversés, à des degrés divers, par une idée majeure, celle de la relation symbiotique qui existe entre l’école et la République. En effet, d’une part, la République permet un certain type d’école (I) ; d’autre part et réciproquement, l’école vient renforcer la République (II).
I. L’école permise par la République
Quelle est donc cette école permise par la République, dont Jaurès est l’un des artisans ? Trois adjectifs pourraient servir à la qualifier. C’est une école premièrement laïque (A), deuxièmement sociale (B), et enfin troisièmement riche (C).
A. Une école laïque
Pour convaincre de la nécessité d’une école laïque, il pose, dès son discours de Castres de 1904[6], une identité originale entre démocratie et laïcité. Partant du postulat selon lequel la démocratie se définit avant tout comme « l’égalité des droits », et parallèlement que la laïcité vise à assurer une égalité des droits quelle que soit la confession de chacun (ou l’absence de confession), il affirme que la démocratie ne peut se réaliser pleinement que dans la laïcité : « [la démocratie] est foncièrement laïque, laïque dans son essence comme dans ses formes, dans son principe comme dans ses institutions ». Dans sa pensée, sans laïcité, pas d’égalité des droits indépendamment des croyances, et donc pas démocratie. Poursuivant sa démonstration, il cite l’ensemble des actes de la vie civile ou politique qui peuvent se faire, en démocratie, indépendamment de la religion : l’état civil, le mariage, la justice, le vote, et même – note le pacifiste Jaurès – l’appel au front. Ainsi, « [la démocratie] ne demande pas à l’enfant qui vient de naître, pour reconnaître son droit à la vie, à quelle confession il appartient, et elle ne l’inscrit d’office dans aucune Eglise. […] Elle ne demande pas au citoyen, quand il veut faire […] acte de souveraineté et déposer son bulletin dans l’urne, quel est son culte et s’il en a un » ; ou encore, « elle n’exige pas des justiciables qui viennent demander à ses juges d’arbitrer avec eux, qu’ils reconnaissent, outre le code civil, un code religieux et confessionnel ». Et l’auteur, de dériver habillement vers la question de l’école. « Si laïcité et démocratie sont indivisibles, et si la démocratie ne peut réaliser son essence et remplir son office, qui est d’assurer l’égalité des droits, que dans la laïcité, par quelle contradiction mortelle […] la démocratie renoncerait-elle à faire pénétrer la laïcité dans l’éducation ? ». Puisque toutes les institutions de la vie civile sont déjà pénétrées des préceptes laïcs, l’école, qui est la plus essentielle de toutes, car au commencement d’elles, doit l’être aussi. L’argumentaire est brillamment construit, et Jaurès sera un puissant allié d’Aristide Briand, porteur de la loi de 1905. Laïque, l’école de la République doit en outre, dans la pensée jaurésienne, être sociale.
B. Une école sociale
Jaurès pense l’éducation dans une perspective sociale, socialiste pourrait-on même dire dans le sens d’un idéal de coopération des forces de production. Pour lui, l’école de la République doit être ouverte à tous, et offrir aux enfants du prolétariat une éducation similaire à celle des enfants de la bourgeoisie. Cette liaison étroite qui existe entre la question sociale et la question de l’éducation est d’ailleurs la conclusion de son plaidoyer intitulé « pour la laïque » (sous-entendu pour l’école laïque) : « la question scolaire rejoint la question sociale […]. Laïcité de l’enseignement, progrès social, ce sont deux formules indivisibles. Nous n’oublierons ni l’une ni l’autre, et, en républicains socialistes, nous lutterons pour toutes les deux[7] ». C’est que l’enseignement offert à tous doit permettre de préparer la classe ouvrière à exercer des fonctions dirigeantes[8].
Ouverte à tous, Jaurès imagine en outre une école de la République commune à tous, en ce sens qu’elle regrouperait tous les enfants de la Nation. L’Etat se doit d’organiser un « service public national de l’enseignement […] où seraient appelés tous les enfants de France[9] ». Sur ce point, il rencontra les oppositions les plus diverses : des cléricaux bien sûr, mais encore des radicaux comme Clemenceau qui y voient un dangereux « projet collectiviste », un monopole étatique tyrannique[10]. Il céda quelque peu, et obtint toutefois deux avancées. D’une part, et avec une loi de 1904, l’interdiction pour les congrégations religieuses d’enseigner[11], qu’il défend en ces termes : « seuls, dans une démocratie républicaine, ont le droit d’enseigner ceux qui reconnaissent, non à titre relatif mais à titre absolu, non à titre précaire mais à titre définitif, le droit à la liberté des personnes et des croyances[12] ». D’autre part, et progressivement, il obtint la sécularisation des écoles religieuses, devenant des écoles privées au personnel (en théorie du moins) laïcisé. L’école républicaine doit alors séduire face aux écoles privées, et pour ce faire, elle se doit d’être suffisamment riche.
C. Une école riche
Jaurès porte une haute vision de l’école républicaine, qu’il ne conçoit que comme étant riche. Riche de sens d’abord, évidemment, mais aussi, de manière plus pragmatique, riche de moyens. Pour lui, l’enseignement, engage l’être tout entier : « on n’enseigne pas ce que l’on veut. Je dirai même qu’on n’enseigne pas ce que l’on sait ou ce que l’on croit savoir. On enseigne, et on ne peut enseigner que ce que l’on est[13] ». Il doit être porteur de valeurs plus que d’un savoir passager. L’enseignant y communique les principes essentiels de sa liberté et de sa vie, et les bases d’un savoir émancipateur. Fervent opposant de la méthode encyclopédique, il prône, pour les plus jeunes, une solide maîtrise de la lecture, qui leur permettra, avec quelques livres bien choisis, de se faire « une idée très haute de l’histoire de l’espèce humaine[14] ». L’enseignant lui-même doit perpétuellement entretenir sa curiosité, afin de ne pas « réciter le soir ce qu’il a appris le matin[15] ». Il doit être « pénétré » tout entier « de ce qu’il enseigne[16] ».
Cette école exigeante ne peut se réaliser sans moyens. Jaurès le pragmatique, qui a exercé les fonctions de professeur, questionne : « comment voulez-vous que [les maîtres] […] développent en eux cette culture quand beaucoup d’entre eux plient sous le fardeau démesuré de classes énormes[17] » ? Il en va de l’attractivité de l’école républicaine, et derrière elle, c’est la République elle-même qui est en jeu. Puisque, et c’est le second aspect de sa pensée, l’école républicaine sert la République.
II. La République renforcée par l’école
Que la République soit renforcée par l’école, c’est à la fois d’une part, une volonté assumée de la part de Jaurès (A), et d’autre part, un testament légué (B).
A. Une volonté assumée
Pourquoi Jaurès porte-t-il une telle vision de l’école républicaine ? Parce qu’elle sert son idéal, le socialisme et l’avènement d’une République sociale. Non pas que les instituteurs doivent inculquer les préceptes du socialisme[18], mais parce qu’il est convaincu que le citoyen, pénétré de ces valeurs d’égalité et de liberté acquises à l’école, ne pourra que perpétuer la République, et en particulier, celle qui le protège le mieux, la République sociale. Toute l’unité de la pensée de Jaurès transparaît alors.
On pourrait alors rétorquer que finalement, les Républicains, en faisant de l’école un lieu de diffusion des principes universels des droits de l’homme, viennent remplacer un dogme par un autre. Jaurès anticipe la critique en se départant, de manière originale, de l’adjectif « neutre » : « il n’y a que le néant qui soit neutre » a-t-il pu affirmer[19]. Il va donc plus loin que Jules Ferry sur ce point, en affirmant nettement que la République doit inculquer ses propres valeurs[20]. Rendre l’enseignement incolore, étranger à toute question sociale ou à tout précepte moral, serait le meilleur moyen de redonner sa place au mysticisme et au catholicisme[21].
De cette volonté assumée de faire de l’école de la République un fervent défenseur de la République naît, par ailleurs, un testament légué à tous les républicains d’aujourd’hui.
B. Un testament légué
Cette pensée jaurésienne laisse un testament à la fois aux citoyens pour qu’ils perpétuent la République, mais aussi aux professeurs, puisqu’ils en sont les premiers artisans. A eux de former les citoyens de demain, épris de liberté et d’égalité. Jaurès très tôt dans une lettre leur indique « vous tenez en vos mains l’intelligence et l’âme des enfants ; vous êtes responsables de la patrie[22] ». Comment alors faire « œuvre complète d’éducateur[23] », comment satisfaire cette haute exigence ? Jaurès, sans prétendre fournir un manuel à destination des futurs enseignants, fournit quelques pistes, dont nombre sont encore utilisables aujourd’hui. On peut les résumer en quelques mots : la culture évidemment, l’absence de cloisonnement, et enfin l’expérimentation.
La culture est la « condition absolue d’un enseignement à la fois élevé et impartial », selon les mots d’Allard que Jaurès reprend à son compte[24]. L’affirmation est classique, mais le tribun y attache un aspect novateur : il rejette, on l’a dit, la méthode encyclopédique qui n’aboutirait qu’à faire des élèves des « machines à épeler[25] ». Il entend en faire des hommes, aptes à penser par eux-mêmes, et pour ce faire, « il n’est pas nécessaire que [le maître] dise beaucoup, qu’il fasse de longues leçons ; il suffit que tous les détails qu’il leur donnera concourent nettement à un tableau d’ensemble[26] ». La transmission du sens des grandes questions est pour lui une priorité.
Ensuite, l’enseignement idéal selon Jaurès ne saurait être trop cloisonné. Il indique qu’« il faut apprendre aux enfants la facilité des passages et leur montrer, par-delà la barre un peu ensablée toute l’ouverture de l’horizon[27] ». Il refuse une spécialisation trop poussée, qui ne serait qu’une copie préalable de la division du travail. Si le prolétariat accède à l’éducation, ce ne serait pour recevoir uniquement un savoir technique hyper spécialisé. Non seulement parce qu’il faut qu’il acquière la culture de la classe dirigeante, mais encore, parce que toute technique doit être éclairée par la théorie[28] ; et réciproquement, « toutes les théories du monde physique, du monde social, du monde moral, doivent perpétuellement des comptes à la réalité, à la vie[29] ». Ainsi, l’enseignant doit poursuivre ce but ultime de faire de chacun à la fois « un praticien et un philosophe[30] », dans un va-et-vient fécond entre théorie et pratique.
Enfin, et c’est sur ce point que la pensée de Jaurès est peut-être la plus novatrice, il propose dès 1886 – et c’est alors son premier discours comme député – d’instituer le droit pour les communes de créer des écoles expérimentales, où seraient essayés des « méthodes nouvelles », des « programmes nouveaux » et des « doctrines plus hardies[31] ». Il retira toutefois sa proposition d’amendement, afin de ne pas compromettre l’avancée de la majorité sur les lois scolaires. Cet amendement témoigne cependant du caractère avant-gardiste de la pensée de Jaurès, et du fait que l’école républicaine ne doit pas être celle de la pensée unique et de l’uniformisation à tout prix. Une différenciation est possible et même souhaitable. Comme il est accepté qu’une certaine différenciation territoriale ne nuise pas à l’unité de la République, il peut être admis qu’une différenciation éducative ne porte pas atteinte à l’école républicaine, mais au contraire, la fasse progresser. Finalement, pour penser les réformes à venir, il ne faudrait pas être « plus républicains » que les pères de la République, et accepter une certaine dose de différenciation là où elle peut être utile.
[1] Jaurès Jean « La réforme du baccalauréat », La Dépêche, 7 août 1890.
[2] Ibid.
[3] Ibid.
[4] Ibid.
[5] V. toutefois en ce sens l’anthologie majeure réalisée par Moulin Catherine, Rebérioux Madeleine, Candar Gilles, [et al.] : Jaurès Jean, De l’éducation, Points, 2012, 395 p. Elle réunit les principaux discours et textes de Jaurès sur l’éducation.
[6] Jaurès Jean, « République, démocratie et laïcité », Discours de Castres du 30 juillet 1904, L’Humanité, 2 août 1904. Il commence ainsi « Démocratie et laïcité sont deux termes identiques » ; puis, « j’ai le droit de répéter que démocratie et laïcité sont identiques ».
[7] Jaurès Jean, « Pour la laïque », Discours à la chambre des députés, 21 et 24 janvier 1910, reproduit in Jaurès Jean, Pour la laïque, éd. et comm. Duclert Vincent, Paris, Librairie générale française, 2016, p. 104.
[8] Jaurès Jean, « Le mouvement », 5 avril 1908, Revue de l’enseignement primaire et primaire supérieur (REPPS), reproduit in Jaurès Jean, De l’éducation, op. cit., p. 245.
[9] Jaurès Jean, « Pour la laïque », op. cit., p. 101-102.
[10] Scot Jean-Paul, « Jaurès et la laïcité scolaire », disponible sur http://www.jaures.eu/syntheses/jaures-et-la-laicite-scolaire-jean-paul-scot/.
[11] Loi du 7 juillet 1904 portant suppression de l’enseignement congréganiste.
[12] Jaurès Jean, Discours à la chambre des députés, 3 mars 1904.
[13] Jaurès Jean, « Pour la laïque », op. cit., p. 22.
[14] Jaurès Jean, « Aux instituteurs et institutrices », La Dépêche [de Toulouse], 15 janvier 1888.
[15] Ibid.
[16] Ibid.
[17] Jaurès Jean, « Pour la laïque », op. cit., p. 104.
[18] Il ne faudrait pas alors relire la maxime selon laquelle « on enseigne ce que l’on est » comme une dangereux appel à l’endoctrinement des jeunes enfants. Il précise : « je n’entends point par là que l’éducateur s’efforcera […] d’imposer à l’esprit des enfants ou des jeunes gens telle ou telle formule […]. Le jour où les socialistes pourraient fonder des écoles, je considère que le devoir de l’instituteur serait, si je puis dire, de ne pas prononcer devant les enfants le mot même de socialisme. S’il est socialiste, s’il l’est vraiment, c’est que la liberté de sa pensée appliquée à une information exacte et étendue l’a conduit au socialisme. Et les seuls chemins par où il puisse conduire des enfants ou des jeunes gens, ce serait de leur apprendre la même liberté de réflexion et de leur soumettre la même information étendue ».
[19] Jaurès Jean, « Neutralité et impartialité », Repps, 4 oct. 1908.
[20] Dreux Guy, Laval Christian, « Penser l’éducation avec Jaurès », préf. Jaurès Jean, De l’éducation, op. cit., p. 36 ; dans le même sens : Scot Jean-Paul, « Jaurès et la laïcité scolaire », op. cit.
[21] Dreux Guy, Laval Christian, « Penser l’éducation avec Jaurès », ibid.
[22] Jaurès Jean, « Aux instituteurs et institutrices », op. cit.
[23] Ibid.
[24] Jaurès Jean, « Pour la laïque », op. cit., p. 18.
[25] Jaurès Jean, « Aux instituteurs et institutrices », op. cit.
[26] Ibid.
[27] Jaurès Jean, « L’éducation populaire et les patois », La Dépêche de Toulouse, 15 août 1911.
[28] Dreux Guy, Laval Christian, « Penser l’éducation avec Jaurès », op. cit., p. 27.
[29] Jaurès Jean, « L’Armée nouvelle », 10/18, UGE, 1969, p. 207.
[30] Jaurès Jean, « Discours à la jeunesse », Distribution des prix au lycée d’Albi, 30 juillet 1903.
[31] Jaurès Jean, « Le droit des communes en matière d’enseignement primaire », Chambre des députés, séance du 21 oct. 1886.
Nota Bene : le présent ouvrage est diffusé par les Editions Lextenso.
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